De 2014 à 2019, le Festival Boz’art en Baz’art est né d’un partenariat entre la commune de Bellerive et l’association Art et Culture, relayé par la suite par l’association Boz’art en Boz’art.
Ce partenariat s’est inscrit durant 5 ans dans une dimension particulière : accueil en résidence d’artistes nationaux et internationaux, performances, stages, conférences, concerts et différents événements destinés à favoriser les échanges entre tous les publics et les artistes. De nombreux peintres venus d’Irlande, de Royaume Uni, de Roumanie, de Géorgie, de Bulgarie, de Turquie… et de France ont ainsi participé à la promotion de notre commune et de notre région créant une vraie dynamique culturelle. Adossée à ce festival, une artothèque alimentée par les œuvres réalisées durant ces résidences a été créée. Afin de mettre en lumière les artistes et de poursuivre la diffusion de l’art, vingt-six de ces tableaux légués à la Ville de Bellerive sont aujourd’hui visibles et exposés en Mairie de Bellerive.
Lors de mes voyages, je suis inspirée par tout ce qui m’entoure.
Du 26 avril au 3 mai 2019, j’ai été invitée à participer à la Résidence d’artistes France-Canada, à Bellerive-sur-Allier, lors du Festival Boz’art en Baz’Art.
C’est à ce moment qu’est née Célestine dans l’atelier du Château de Bost. Célestine est un peu mon autoportrait, tellement heureuse de peindre dans ce magnifique environnement ! Ma joie de vivre transparaît dans les couleurs de rouges, jaunes, orangés. Ce fut le premier tableau d’un triptyque de Célestine et Célestin : Célestine au château, Célestin au spa, Célestine au bal.
Ces personnages me suivent encore aujourd’hui dans plusieurs autres œuvres de petits formats (20 x 20 cm), dont Célestine au parc, dans son bain, sur la poutre d’équilibre, Célestin et l’éléphant, au lac, au musée, les voyages de Célestines et Célestin.
Et de murales à colorier (91 cm H x 1,52 m à 2,13 m L) dont Célestine et Célestin au printemps, chez les dinosaures, chez les licornes.
J’ai consacré une grande partie de ma vie au théâtre, que ce soit au jeu, à l’enseignement, la production ou à l’organisation. C’est peut-être pour cette raison que ma peinture raconte des histoires et se manifeste à travers des personnages.
« Baigné d’une atmosphère mystérieuse, il s’avance tel un pic rocheux au milieu de la Mer d’Andaman, tel un navire qui s’apprête à fendre la brume au risque de s’y perdre… est-ce un paradis qui se cache derrière cette forme informe, ou bien un drame qui s’annonce? C’est à vous spectateur, qu’il appartient de choisir, ou plutôt de vous laisser transporter par votre imaginaire, et de développer une toute autre interprétaton. L’objectif que poursuit l’artiste est d’emmener le regardeur dans un autre monde, un monde qu’il ne soupçonnait pas avant d’y poser son regard… Les nuances qui enveloppent le sujet central sont propices à la méditation, à l’interrogation. L’artiste suscite la sensibilité et la curiosité du spectateur telle une invitation au voyage.”
Les « êtres vivants » sont les matrices de mes créations. L’humain et l’animal s’y mélangent avec le végétal dans d’étranges hybridations. Ces hybridations se retrouvent dans mes « Humanités » : Des portraits naissent de floraisons, d’autres indiquent le temps et son histoire inéluctable. J’aime représenter cette usure de la nature. Certaines imperfections, si souvent sous représentées dans notre société sont pour moi la beauté réelle car unique. Mon corps me guide aussi. J’y revendique ma féminité pour me réapproprier mon identité et ne pas le réduire à des apparences sexualisées comme cela a été le cas pendant des siècles pour le corps féminin. Je reprends des mouvements de danse, de yoga, des douleurs… comme moyen d’expression. Il me parle de nos instincts premiers, innés, il se raconte et nous lie à l’essence même du monde. Il y a aussi mes « Créatures » : J’y mélange au grès de mes rêves les légendes et l’hybridation. C’est pour moi une véritable arche de Noé libératrice. Même si la problématique écologique comme la disparition de certaines espèces et la fragilité de notre planète restent essentiel. Entre célébration et critique, je porte un regard sur l’animal pour nous rappeler notre humanité. Bref, le Végétal est le lien. Il s’impose dans toutes mes créations et fertilise mes dessins et gravures. Le mot «Germination» est arrivé naturellement dans ma démarche puisque mon dessin pousse et grandit comme une plante et avec les plantes; Et Hasard ou pas, ma signature : « Flo-M » est l’homonyme du Phloème qui est un des tissus conducteur de la sève. Concernant ma technique, le choix d’utiliser le dessin au stylo bille et la gravure s’est imposé en raison de leur pratique où chaque trait se traduit par une recherche intérieure forte puisque irrévocable. Aujourd’hui, où quantité d’images sont stockées numériquement et se retrouvent aussi vites effacées qu’elles ont été créées, j’y trouve un refuge pour créer dans un autre temps dégagé de toute urgence et proche de la douceur végétale.
L’Afrique, berceau de l’humanité, est une de mes sources d’inspirations les plus intenses, ainsi que les toiles de Korhogo, du nord de la Côte-d’Ivoire. La magie de la nature en liberté, forte de ses pouvoirs et de ses cosmogonies primitives, me touche beaucoup. Dans mes peintures, j’essaye de faire référence à toutes ces civilisations qui se sont succédées et mélangées dans le creuset historique de ce continent. Par la superposition des motifs et des couleurs, par les transparences, je tente d’exprimer Des successions d’images, de légendes, de cultes et de mythes s’imbriquant étroitement dans l’espace de mes toiles et dessins. Pour obtenir le rendu de ces superpositions, j’utilise des techniques différentes, choisies pour leurs qualités propres et leur complémentarité : Aquarelles, peintures acryliques, craies grasses, crayons de couleurs, encre de chine et gouaches. Mes œuvres sont réalisées sur toiles ou panneaux de bois épais.
Les deux œuvres sont intitulées « Bleu préhistorique » et « Or préhistorique ». Elles sont d’un format 44×44 cm et peintes à l’huile sur toile. Je les ai choisies parce qu’elles s’inspirent des symboles des chambres préhistoriques que l’on trouve en France et en Irlande et qui représentent donc une petite partie de notre patrimoine commun. J’espère que vos visiteurs les apprécieront et qu’ils feront le lien.
Pascale Nesson, est la fille du « pays ». Peintre et décoratrice elle aime employer la matière. Ses sujets l’amènent à explorer des pistes diverses. A la fois coquins, naturels, sensuels ou thématiques le travail de Pascale interpelle le public. Elle aime employer la matière et détourner l’attention. Ses œuvres semblent faire partie de notre quotidien. Mais chacune d’elle regorge de détails pertinents. Elle remporte deux fois le prix du « Salon international du collage » en 1998 et 2005.
Le temps, l’action sont souvent en suspens, la vue du spectateur découvre un monde en perpétuel changement. Les repaires physiques sont perturbés. Les personnages ponctuent cet espace surréaliste. Rêve, réalité… Intérieur, extérieur… Humains ou pantins… Qui peut dire. Chacun d’entre nous recèle des espaces d’ombre au plus profond de lui. Chaque tableau de Madeleine nous permet de nous interroger sur nos faiblesses… ou nos forces.
Membre du « New Jersaey Pastel Society », du « Pastel Society of Cape Cod », du « Parkland Art League », Marianne Knipe est une pastelliste de renom. Née en Pensylvanie elle a appris l’histoire de l’art à l’université de Rutgers puis Kutzown. Dessin, huile, puis pastel auquel elle se consacre totalement. Elle participe à de nombreuses expositions internationales ainsi que dans son pays.
Eric Lecam, membre de la fondation taylor, est un artiste de la vie. Sa touche vive et habile transmet le rythme d’un monde en mouvement. Il aime le quotidien du monde qui l’entoure. Il manie avec dextérité aussi bien l’aquarelle que l’acrylique. Homme de détails et perfectionniste, il voit la vie en taches, en vibrations de couleurs. Son travail a été honoré par différents grands prix dont le Grand prix Anivers des Art 2015, le prix eddy rugale mickailov fondation taylor 2012, le grand prix 20 ans univers des arts 2014.
La technique de l’huile sur toile, classique dans le traitement, donne à voir une peinture très personnelle, singulière, d’un style acéré et constant, la plaçant dans la ligne de la nouvelle figuration… Les toiles de Benoit-Basset ont été exposées dans une quinzaine de galeries, en France, en Belgique, Suisse et Chine et ont été présentées dans de nombreuses foires d’art telles que 5ème Art Fair Delhi ou KIAF Korea International Art Fair.
